L'Agenda 21 d'Echallens

Entre désinformation et intox

Ecologie, entre désinformation et intox : comment y voir clair ?

Conférence de Lucien Willemin

Jeudi 1 octobre à 19h30  -  Cinéma, Echallens

L'article de l'Echo du Gros-de-Vaud du 9 octobre 2015.

Le jeudi 1 er octobre dernier, Lucien Willemin était l’invité d’Agenda 21, au Cinéma d’Echallens. Venu de La Chaux-de- Fonds, il a développé avec enthousiasme et humour, pour la quarantaine de personnes présentes, sa vision de l’écologie et son souci pour l’environnement dans les années à venir. A coup d’exemples et d’expériences personnelles, cet ancien cadre bancaire et acteur du monde immobilier a tenté de sensibiliser l’assistance, parmi laquelle on reconnaissait notamment Jean-Paul Nicoulin, syndic d’Echallens, aux dangers de la pollution et aux choix à faire pour conserver une planète «vivable» à nos enfants.

Il n’est jamais facile de parler d’environnement et Lucien Willemin le sait bien, lui qui a déjà donné sa conférence devant plusieurs milliers d’auditeurs! Et s’il est urgent de faire prendre conscience au citoyen lambda que le temps presse, il faut aussi se rendre compte que le problème est mondial !

Après avoir expliqué l’origine des énergies fossiles, Lucien Willemin rappelle que le monde moderne utilise en une semaine la même quantité de pétrole qu’il utilisait en un an en 1950! Que les Suisses, qui se veulent les champions du recyclage, produisaient 707 kilos de déchets par habitant en 2010, soit 40% de plus que la moyenne européenne! Et que le recyclage, s’il est louable, coûte! Ce qui prouve bien que les informations – largement diffusées – ne sont pas toutes à entériner sans réfléchir. Beaucoup de désinformations ont ainsi été relevées. Et au final, il est certain qu’il ne suffit pas de se vouloir écologiste pour sauver la planète! Mais que toutes les actions, des plus petites aux plus voyantes, méritent une sérieuse réflexion.

C’est en substance le message passé par Lucien Willemin, qui a encore mis en exergue le pouvoir réel du consommateur. Et parlé de La Chaussure Rouge», ce «réseau social de gens qui décident de changer quelque chose pour améliorer la situation environnementale», et surtout de le faire savoir en portant des chaussures rouges, en signe de ralliement pour tous ceux qui ont pris conscience que leur planète ne leur «était que prêtée», et qu’il vaut mieux réparer que racheter, ou jeter!


Arlette Roberti, Echo du Gros-de-Vaud, 9.10.2015